Bonjour

Technique : dessin digital

Format : 1:1

 

Bonjour à tous ceux qui par hasard ou envie, se seront retrouvés sur cet article.

Comme toute chose que l’on présente dans la vie, il convient également de se présenter soi-même. J’aurais aimé pourvoir être une artiste discrète, cloitrée dans son coin et qui ne fait rien d’autre à part dessiner. Mais déjà, j’aurais eu l’air d’une fillette de film d’horreur, et ensuite, cela ne m’aurait pas aidée à présenter mon travail.

Il est donc d’usage que j’entame une courte présentation de ma personne. Et comme nul ne serait se présenter sans donner son nom au préalable, nous pouvons convenir ensemble de m’appeler Lev. Après tout, c’est un peu plus personnel que mon nom d’artiste pour cette présentation, et ça reste le diminutif de mon prénom d’origine, donc pas de soucis !

Je suis donc née à Lyon en 1994, d’un père Marseillais et d’une mère Lyonnaise. Les deux étaient dans le début de leur vingtaine lorsque je suis née. Pas de quoi casser 3 pates à un canard, rien de fou, histoire basique des années 90. Mais disons que ma mère était l’aînée d’une fratrie de 4, qui avait grandit en regardant Candy, Goldorak, Albator, Jeanne & Serge, et surtout Dragon Ball et Sailor Moon. Je ne remercierait jamais assez Jean-Luc Azoulay pour avoir ramené les animes en France via le Club Dorothée !! Même si l’émission n’a pas durée bien longtemps après ma naissance, ça avait été suffisant comme avant-goût, pour me donner envie d’en savoir plus sur les mangas.

J’ai par la suite, découvert le fantastique travail de Monsieur Ken Akamatsu (My Santa, AI Non Stop, Love Hina, Negima !, UQ-Holder…), les CLAMP (Card Captor Sakura, Tsubasa : Reservoir Chronicle, Treffle, xxxHolics, Chobits…) et bien sûr la non moins renomée Ai Yazawa (Marine Blue, Je ne suis pas un Ange, Nana, Gokinjo : une vie de quartier, Paradise Kiss et Princess Aï -en collaboration avec Courtney Love-…). Par la suite, je decouvrirais en 2004 le manga / anime qui allait révolutionner mes goûts en matière de manga : Fullmetal Alchemist de Madame Hiromu Arakawa. L’une des raisons pour lesquelles FMA m’a marquée, c’est parce que c’est objectivement une excellente œuvre du début à la fin. Ce chef-d'œuvre mériterait un article complet pour vanter ses mérites, peut être que j’y reviendrai. En tous cas, Fullmetal Alchemist a ouvert la voie à la découverte de nouvelles pépites comme Death Note, Sun Ken Rock, Black Lagoon, Samuraï Deeper Kyo, et j’en passe.

En parallèle, mon père et ma mère me transmettait tous les deux leurs références musicales : On avait autant du IAM et du NTM que du Eric Clapton et du Marvin Gaye. S’ajoutaient à ça la FF (Fonky Family), de la funk dite lyonnaise, ou comme on dit chez nous “Funk à l’ancienne 6.9 la trik pelo” avec une image de Tony Montana en fond qui alterne sur des photos de Kalash et de Muscle Cars. De mon côté, je découvrais la Mafia K1Fry avec bien évidemment Rohff et RIMK, mais aussi des artistes oubliés comme Demon One et Mista Flow. D’ailleurs, j’aimerais profiter de cette intro pour vous partager un son rare. Rare, puisqu’il réunit Rohff, Booba et Rimk sur un même son.

Mais parce que la vie ne se résume pas qu’à regarder des animes, lire des mangas et écouter du rap, j’ai dû faire des études car, askip “le dessin c’est pas un métier, va travailler !” Du coup, après un Bac L (la meuf bien dessin, bouquins qui fume des roulées et ouais, j’avoue j’ai eu une phase emo en 2007…), je me suis tout naturellement dirigée vers des études d’Ethno-anthropologie, bien évidemment dans une fac de gauche. Je dirais pas que je me sentais pas à ma place, parce que pour la première fois de ma vie, tout le monde fumait des roulées par choix autour de moi, et parler avec passion d’une ethnie disparue du Vème siècle avant J.C était considéré comme cool.

Du coup j’ai fait 5 ans.

Mais y’avait rien à faire, je continuais de dessiner. Je suivais mes cours en amphi, j’étais assidue, mais oui, je dessinais TOUJOURS sur un coin de feuille. A partir de la L3, j’ai commencé à travailler en parallèle afin de m’éviter de me prendre “Vous avez des diplômes mais pas d’expérience” / “Vous avez de l’expérience mais pas de diplômes” (quelle arnaque…). Et toujours rien à faire, que je sois en cours ou au travail : je continuais de gribouiller sur des coins de ma feuille.

Et à un moment, gribouiller sur des coins de feuilles n’a plus suffit. J’ai donc entamé toute une série d’illustrations au Bic noir, one shot (sans ébauche, sans crayonné) au format 14. On est alors en 2018, année à laquelle je lance officiellement un compte Instagram axé dessin. Mais il faudra attendre 2024 pour que j’initie de réunir toute cette série de planches, afin d’en faire un ouvrage. Effectivement, il m’apparaissait cohérent de réunir mes 5 années d’études en anthropologie, et ma passion pour le dessin. Il existe de par le monde, pour chaque culture, un folklore riche de créatures fantastiques; tout un tas de bestiaires réels ou fantasmés; des mythes; des contes, qui mettent en scène des personnages et monstres tous aussi intéressants les uns que les autres d’un point de vue artistique.

OSTF, c’est ça au final. Partager avec humour des références culturelles et historiques. Faire passer des messages et transmettre un savoir au travers d’illustrations variées.

Voilà, les présentations sont faites. 🤍

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La figure du Tengu